Turquie

La Turquie, on l’avait rêvée comme une mosaïque de couleurs, d’odeurs et de sons, un carrefour où l’Orient et l’Occident se chuchotent des histoires vieilles de plusieurs siècles. Et puis, un matin, on a réservé. Direction Istanbul, Cappadoce, et tout ce que nos pas pourraient embrasser entre les deux. Installez-vous… on vous emmène en Turquie, celle qu’on a effleurée, aimée, et qu’on porte encore un peu en nous.

Nos incontournables

La région des Lacs, c’est une Anatolie confidentielle, loin des circuits touristiques classiques. Ici, l’eau miroite au pied des montagnes et les pierres antiques se fondent dans le paysage comme si elles y avaient toujours été. La route panoramique des Lacs déroule ses virages entre collines dorées, forêts clairsemées et miroirs d’eau isolés. On traverse des villages paisibles où le temps semble suspendu, avant qu’un vaste éclat turquoise n’apparaisse : Eğirdir. Posée sur une presqu’île, la ville se reflète dans les eaux calmes du lac, bordées par les montagnes du Taurus. Ici, tout invite à ralentir : flâner le long des rives, pédaler autour du lac, déguster une truite fraîche et admirer le soleil couchant embraser l’horizon.
Un peu plus au nord, nichée à plus de 1 500 m d’altitude, Sagalassos se dresse dans un décor grandiose. Cette cité romaine, autrefois florissante, impressionne par son état de conservation : théâtre dominant la vallée, temples, colonnades et fontaines monumentales où l’eau coule encore. Peu de visiteurs, seulement le vent et les montagnes pour témoins.
La région des Lacs, c’est ce mélange rare de nature majestueuse et de passé millénaire, à découvrir au rythme des routes et du silence.

La région des Lacs : d’Eğirdir à Sagalassos

2 jours

Nos coups de

Gyoza no Umechan, une petite adresse sans prétention mais incontournable pour ses gyoza croustillants et ses ramen savoureux.
Yumoto et ses onsens dans la neige
Le lac et le temple Chūzenji

Nikko

Réserver

Environ 140 € / nuit pour 2 personnes en chambre double

L'emplacement parfait
Le calme du lieu
L'accueil et les conseils

Chambre assez petite
Choix du petit déjeuner limité

Notre hôtel : Nikko Station Hotel 2

Cappadoce - Göreme

Après Nikko, on continue notre voyage au Japon avec une étape qu’on attendait avec impatience : Hakone. On y arrive tranquillement en train, les yeux collés à la vitre, déjà impatients de découvrir ce coin de nature entre montagnes, lacs et fumeroles.
On a commencé par le téléphérique d’Hakone, qui offre une vue spectaculaire sur les montagnes et la vallée d’Owakudani. Là, la terre fume encore, des fumeroles de soufre s’échappent un peu partout, et on se retrouve plongés dans une ambiance presque surnaturelle (et odorante !). Changement de décor au Hakone Open Air Museum, un musée à ciel ouvert qu’on a adoré. Entre les sculptures contemporaines dispersées dans un grand parc et les installations interactives, on a passé un super moment à mêler balade et contemplation artistique, avec en bonus une salle dédiée à Picasso. L’après-midi, on est montés à bord d’un bateau pirate pour traverser le lac Ashi. Oui, un vrai bateau façon vieux galion, qui file paisiblement sur l’eau avec en toile de fond le torii rouge du sanctuaire Hakone-jinja, posé majestueusement au bord du lac. Et comme on aime les points de vue originaux, on s’est lancés dans un petit tour en pédalo en forme de cygne pour s’approcher du torii. Un moment... unique !

4 jours

Nos coups de

Le bain de pied dans l'eau thermale à Cu-mo Hakone, avec vue sur le mont Myôjôgatake
La vue superbe du moint Fuji depuis le bateau pirate du lac Ashi

Hakone

Notre hôtel : Hotel Kagetsuen

Environ 180€/ nuit pour 2 personnes, PDJ compris

L'emplacement juste à côté du lac Ashi
La grande chambre style japonais
Les onsen dans l'hôtel

Assez vieillot
Loin de tout et restaurant pas disponible tous les soirs

Réserver

A noter : La ville d'Hakone est très prisée par les habitants de Tokyo le weekend, en réservant 1 mois à l'avance on a eu beaucoup de difficultés à trouver un hébergement.... une ville où il fait donc bon d'anticiper son logement !

Istanbul

On ne savait pas trop à quoi s’attendre en arrivant à Kobe. On pensait y faire juste une petite escale… et finalement, on a été complètement charmés. Cette ville portuaire nichée entre les montagnes et l’océan a un équilibre rare : assez animée pour ne jamais s’ennuyer, mais suffisamment paisible pour s’y sentir bien dès les premiers pas.
Ce qui nous a d’abord frappés, c’est cette douceur de vivre. On a aimé flâner sans but précis, se perdre dans les ruelles tranquilles, tomber sur des petites boutiques, des cafés discrets, des coins de verdure inattendus. Le quartier de Sannomiya est un bon point de départ : animé, vivant, avec une ambiance locale qu’on a tout de suite adoptée. C’est aussi là qu’on trouve le magnifique sanctuaire Ikuta, caché entre les immeubles modernes, ce temple shinto vieux de plus de 1 800 ans dégage une vraie énergie . On y a croisé des familles, des couples, des prières chuchotées... et on y a surtout ressenti ce mélange typiquement japonais entre spiritualité et quotidien.
À deux pas, le Motomachi Shopping Mall nous a surpris par sa longueur (préparez vos jambes !) et son atmosphère rétro. On y trouve de tout : des petits restos, des boutiques improbables, des magasins de chaussures ou de vaisselle, et quelques pépites locales. Ce n’est pas un centre commercial classique, c’est un véritable petit monde sous arcades où il fait bon observer la vie qui défile.
Et puis, pour une parenthèse nature en plein cœur de la ville, on vous recommande de monter jusqu’au jardin Egeyama. Ce parc perché offre une vue imprenable sur Kobe et une ambiance paisible, idéale pour une pause pique-nique ou un simple moment de calme. Là-haut, on prend un peu de recul, au sens propre comme au figuré. Kobe nous a pris par surprise. On pensait y rester une journée ou deux… on a fini par vouloir y traîner encore un peu. Cette ville a l’art de ne pas trop en faire, et peut-être que c’est ça, justement, qui nous a tant plu.